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oBsOLèTe
31/03/2012 16:56
Petit je n'ai pas connu les joies de me cacher dans un grenier rempli de bric et de broc, de conneries vieilles comme les ans, de choses que personne n'osent toucher.. grenier d'abondance, de toiles d'araignées, d'escalier en bois craquant sous le poids des ans.. grenier ou j'aurai pu à ma guise m'y rendre, converser avec moi-même, m'inventant des mondes futuristes, creer des personnes laides à faire peur, me cachant, m'isolant des grands de leurs bêtises humaines.. petit j'ai pas connu.
A présent, bien souvent, je ressens ce besoin, comme enfant, besoin de me rendre ici, sur cette page qui n'existe pas et ou aucune forme de vie n'est.. froide comme l'acier et nulle à chier ! j'me sens pas l'âme d'un auteur de j'ne sais ou et ou artiste de j'ne quoi ! juste que je crache ce que j'ai à cracher.. régurgitant mes pensées non digérées en lissant de mes mains mes mots.. me disant que demain sera un autre jour.. croyant encore à ce mensonge.
Mon jardin secret fardés de couleurs les unes plus affreuses que les autres jouant à leur tour comme sur les planches d'un théatre de quartier, peut-être charmeur ce jardin que je voulais grenier.. fosse creusée pour voyeurs moi, moi qui anime ces mots me cachant de mes maux me soignant ainsi en les écrivant.. désincrustant les couches de ces abysses mentales chargées de ressentis, de haines, de jugements.. rejouant à nouveau avec eux leur donnant un sens.. articulant mes doigts qui eux battent la chamade avec bonheur comme s'il s'agissait d'un premier rencart.. car tous ont un rôle à jouer dans ces écrits.. mes mains se joignent à moi.. ma tête aussi.. elle me dit.. je fais.. elle me donne je rend. J'me soigne ainsi mais.. j'ai pas de grenier ou j'aurai pu refaire mon monde à moi, rien qu'à moi.
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bleu amour
24/03/2012 21:50
De son plus bel habit elle emporte cette belle fleur loin des autres comme pour la cacher par amour
De son plus grand bonheur elle n'a pu rire loin de la lumière comme étouffée par tant d'ardeur
Le temps, conté par les hommes comme une chansonnette, une parade à l'amour, un bouqin non terminé
Comme une roue se jetant pleine d'ivresse dans un trou hors de nous et toujours là à nous surprendre
Quel temps fera t-il demain si aujourd'hui il pleut dans les coeurs?
Que de bonheur recueilli toute une vie et donné à temps juste à temps histoire de ne pas le perdre
(pour toi MJ trop tôt vraiment trop tôt)
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ArTisTe
07/03/2012 17:47
Si beau, majestueux, clair et limpide; le golf.
Tous les matins sa beauté m'enchante, me donne du courage de faire et de poursuivre mon chemin. Jeté dans un écrin de sable et de rochers il sait se mettre en valeur se donnant la peine de se refaire une beauté journalière au creux des vagues qu'il draine et qu'il courtise.
L'eau scintille de mille feux et de mille facons suivant les caprices du temps. Joueur, il sait pertinemment qu'il restera indomptable des hommes. Regorgeant de plaisirs si divins le golf se montre toujours accueillant sous des parures multiples comme tenu par une garde-robe secrète et remplie de bonnes intentions.
Sur mon ile je le vois chaque jour. Sur mon ile je le sens chaque jour, ses respirations sont si fortes par moment que le sol en tremble. Je le touche et lui parle chaque jour comme s'il était un être faisant parti de notre siècle, né hier, alors qu'il a mille ans ayant côtoyés de grands rois et reines.
Quand tout bascule, que mes humeurs sont autres que celles d'avant, je me réfugie au dos de ses ailes si transparentes et bleutées rebâtissant le monde en silence. Alors, à ce moment là seulement, j'entend son chant à qui sait écouter. Une voix rauque et limpide clair et sombre. Me faisant cajoler un instant je saisi ses sourires et langages que je traduis dans une langue inconnue.
Je sais, c'est con, mais c'est ainsi que je vois le golf, ce golf qui ne sera jamais mien car tant d'hommes l'ont aimé bien avant moi et ont quitté la scène bien avant lui.
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MeNu
07/03/2012 10:59
peu importe la facon de devoir, de plaire, de savoir,
peu importe la facon de dire, de penser, d'extrapoler, d'ajuster, d'assembler, de tenir, se tenir, de mentir, de trahir, de juger.
Les mots à eux seuls, bien souvent, voire très souvent, trahissent la pensée des hommes remettant de l'ordre là ou tout a commencé..
criants de pouvoirs et s'esclaffant au grand jour, car quoi que l'on dise, ils viennent des hommes.. les mots.
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DeAL
04/03/2012 11:46
L'amazone,
souvenir d'antan, que j'ai connu,
cette fille au caractère trempé cette femme féminine jusqu'au bouts des ongles comme j'en ai aimé certainement un jour, hier.
Je ne la connais pas, elle me connait pas et pourtant, comme ca, elle m'a donné ce sentiment, celui d'être écouté, bercé, m'enveloppant de cette douceur, si féminine, juste un pti coin où elle seule me permet de me blottir moi, l'homme étranger. Suis-je égoïste ?
Deux êtres avec leurs différences, leurs parcours. Comme deux étrangers certes mais où flotte dans cet atmosphère un doux et subtil parfum de sentiers parcourus ensemble par la pensée.
Entêtements palpitants sans interdits. Elle est une femme épanouie, à sa vie, sa famille, ses envies, son destin, ses amours. Et pourtant, elle se donne à moi par ses mots comme une maitresse à son amant.
Je ne cherche point à la séduire. Toujours est-il qu'un sourire s'affiche à mes lèvres à l'idée que, peut-être, j'aurais pu faire un bout de chemin avec elle, un jour, ailleurs, sur un astre autre que celui-çi.
Il semblerait que Plus je vieillis et plus je crois comprendre, plus sûr je deviens et ou pense le devenir détenant ce que je pense détenir.
Il est certain, que plus j'avance comme tant d'autres avant moi, et plus je sais.. que je n'aurais jamais réellement les clefs pour enfin y arriver.
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traces
28/02/2012 18:44
..lignes aux rides imparfaites..
mes mains au destin sans fin.. sur des tracés aux horizons imperceptibles..
brides de maux creusées sur mes paumes.. avenir, avenir.. qui suis je..
génétique, suis-je antique..
bâtissant et détruisant.. mes mains ont commis..
mais moi, l'insoumis, je referai.
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ProZe attitude
28/02/2012 18:35
.. dans le sang de mes amis .. j'ai vu le faciès de mes ennemis ..
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carnetdebord
28/02/2012 18:32
Les souvenirs disparaissent.. d'autres osent revenir.. s'ils sont là, en nous, c'est pour une bonne cause. Enfin je pense !
Classe senteur pin bois zébré de " je t'aime pour la vie ".
Enfermés dans des coeurs sculptés à l'opinel juvénile des encriers vident maculés de traces rappelant l'histoire sur des buvards de couleur.
Plumes oxydées par la rouille tirées de cartables troués. Tirée aussi elle a été, l'encre. Comme les persiennes d'un cabanon laissant filtrer quelques rayons.
Salle muette au tableau noir complice d'antan, d'un temps seule une fine poussière de craie se distingue par moment, reflétant cette absence.
Tendant l'oreille pour celui qui sait écouter, on perçoit des cris d'enfants hantant ces grands couloirs ces grandes cours. De grands amours sont nés ici, en ces Lieux. Le tintamarre des billes dans des poches usées sous les yeux médusés du néant.
Odeur de cire, odeur de vie, odeur de jadis.
Carnetdebord - mon plus bel écrit
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a, d, n
28/02/2012 18:07
.. un jour je suis devenu moi .. masque sans toi ni loi .. dessin planté de deux yeux
.. presque munis d'émoi .. un coeur est venu .. bien après .. de l'amour battant pour eux mais pas pour moi
.. à force de frisson j'ai oublié ma chaleur .. celle qui aurait fait rougir mes joues les jours d'hiver
.. me souvenir ce que j'ai pensé .. devenant l'autre en m'oubliant moi .. ce masque de cire .. emprunt .. de la vie
.. qui n'a su me donner que ce visage pour la vie.....
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véRiTaS
26/02/2012 10:57
..il s'en faut pour ne point tomber dans l'abîme, éviter justement ce néant gueule béante.. juste sauter ce ru, là, à nos pieds et hop ! de l'autre côté du versant comme celui d'une colline et ou celle d'une de mes dunes adorées.. je parle pas de lumière car l'ombre y est parvenu.. je parle pas d'or et de rubis car les pierres ont été reprises par d'autres que moi.. je parle juste de véritas celle qui m'habite, grandissante, et dont j'ai besoin pour faire, comprendre avancer.. comme celle d'un ignorant qui pense avoir saisi alors qu'il a rien compris.. vétitas je te tiens, je pensais te tenir.. véritas tu m'as eu en fin de compte..
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